Qui je suis fait toute la différence.

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Le prof avait l’habitude, en fin d’année, de donner un cordon violet sur lequel on pouvait lire « Qui je suis fait toute la différence » imprimé en lettres dorées. Il disait à chaque étudiant, à cette occasion, pourquoi il l’appréciait et pourquoi le cours était différent grâce à lui.

Un jour, il a l’idée d’étudier l’effet de ce processus sur la communauté, et envoie ses étudiants remettre des cordons à ceux qu’ils connaissaient et qui « font toute la différence ». Il leur donne deux cordons en leur demandant ceci :

– Remettez un cordon violet à la personne de votre choix en lui disant pourquoi elle fait toute la différence pour vous et donnez-lui l’autre cordon pour qu’elle en remette un elle-même et ainsi de suite. Faites-moi ensuite un compte-rendu des résultats.

L’un des étudiants s’en va, et va le remettre à son patron (car il travaille à mi-temps), un gars assez grincheux mais qu’il appréciait.

– Je vous admire beaucoup pour tout ce que vous faites. Pour moi, vous êtes un véritable génie créatif et un homme juste. Accepteriez-vous que j’accroche ce cordon violet à votre veste en témoignage de ma reconnaissance ?

Le patron est surpris mais répond : « Et bien … oui… bien sûr ». Le garçon continue : « Et, accepteriez-vous de prendre ce cordon violet pour les remettre à quelqu’un qui fait tout la différence pour vous, comme je viens de le faire ? C’est une enquête que nous menons à l’université.

– D’accord.

Et, voilà notre homme qui rentre chez lui le soir, son cordon à la veste. Il dit bonsoir à son fils de 14 ans et lui raconte : « Il m’est arrivé un truc étonnant aujourd’hui. Un de mes employés m’a donné un cordon violet sur lequel il est écrit, tu peux le voir « Qui je suis fait toute la différence ». Il m’en a donné un autre à remettre à quelqu’un qui compte beaucoup pour moi. La journée a été dure. Mais, en revenant, je me suis dit qu’il y a une personne, une seule, à qui j’ai envie de le remettre. Tu vois, je t’engueule souvent parce que tu ne travailles pas assez, que tu ne penses qu’à sortir avec tes copains et que ta chambre est un parfait foutoir. Mais, ce soir, je voulais te dire que tu es très important pour moi. Tu fais, avec ta mère, toute la différence dans ma vie et j’aimerais que tu acceptes ce cordon violet en témoignage de mon amour. Je ne te le dis pas assez mais tu es un garçon formidable. »

Il avait à peine fini que son fils se met à pleurer, pleurer… Son corps tout entier est secoué de sanglots. Son père le prend dans ses bras et lui dit : « Ça va ? Ça va ? Est-ce que j’ai dit quelque chose qui t’a blessé ? »

« Non, papa… Mais j’avais décidé de me suicider demain. J’avais tout planifié parce que j’étais certain que, malgré tous mes efforts, tu ne m’aimais pas. »

Que peut-on conclure à partir de ce récit?