Harcèlement dans le milieu scolaire

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Selon les statistiques, un enfant par classe est victime de brimade, d’attaques répétées et est le souffre-douleur de la classe. Il est constaté en milieu scolaire que 10% des élèves sont victimes de violences en milieu scolaire.

Les parents d’enfants victimes de harcèlement en milieu scolaire témoignent, pour leur enfant, qu’ils peuvent faire l’objet d’attaques répétées pendant plusieurs années à longueur de journée en classe, dans la cour, dans le bus et qu’ils ne pouvaient plus supporter ces souffrances au quotidien. Certains n’osaient pas se confier à leurs parents. D’autres en sont arrivés au suicide prémédité : le cas d’une fille de 12 qui, profitant que sa maman était au lit très tôt, s’est confiée à son frère âgé de 10 ans en lui promettant qu’elle ne se suiciderait pas malgré son envie d’en finir avec ces souffrances. Elle s’exécuta le soir même, laissant un mot à sa maman. La maman ajoute qu’il ne s’agit pas d’une tentative de suicide mais bien d’un suicide confirmé.

Le cyber harcèlement est un nouveau phénomène qui détruit la victime car des informations dégradantes sur celle-ci sont lues par un grand nombre de personnes et dans plusieurs pays.

Au départ, les enfants ayant une personnalité de harceleur testent chaque élève de la classe et repèrent très vite et facilement les enfants qui sont un peu différents (habillement, résultats scolaires supérieurs ou inférieurs…), qui ont une personnalité plus fragile, qui sont plus anxieux, plus dépressifs, etc. Les enfants pervers repèrent celui ou celle qui ne sait pas se défendre. L’enfant repéré devient le souffre-douleur du groupe.

Ensuite, les enfants harceleurs s’acharnent de plus en plus sur l’enfant fragilisé et les attaques vont de plus en plus crescendo. L’effet bouc émissaire s’installe en augmentation. La victime est attaquée à répétitions et subit l’exclusion du groupe.

Les amis de la victime se retirent pour ne pas subir le même sort. La victime se retrouve ainsi dans un isolement face aux agressions.

La victime a honte de ce qui lui arrive et n’ose en parler à son entourage : elle se sent coupable et se trouve isolée du groupe. L’enfant attaqué a une faible estime de soi : il faut l’aider à la renforcer.

Ce phénomène amène une solidarisation dans la classe : tous contre un. Dans chaque groupe existe une victime expiatoire.

Les enseignants contribuent parfois au harcèlement de la victime sans s’en rendre compte lorsque les enfants se moquent de la victime : il surenchérit ou ne réagit pas.

Il est constaté que dans la plupart des cas de harcèlement, la victime s’entend dire que c’est elle qui a cherché le problème, ce qui n’est pas le cas. Cela fragilise et la culpabilise davantage.

Il est observé plus de phénomènes de violences scolaires chez les adolescents que dans la section primaire.

Le conseil est donné à chaque enfant de répondre à chaque attaque afin de ne pas se trouver en position de faiblesse face à l’agresseur. Il est conseillé également aux victimes d’attaques et de violences d’en parler et de se regrouper afin de faire arrêter cette violence dans le milieu scolaire.

Il est nécessaire d’en informer et de former tous les enseignants et intervenants scolaires (surveillants) pour repérer et éviter le phénomène de violences à l’école.