Pendant les cinq premiers siècles de l’Eglise, on baptisait généralement à l’âge adulte, après une période de catéchuménat. C’était la plupart du temps des adultes convertis à la foi chrétienne qui demandaient le baptême. Parfois, c’était des familles entières – parents et enfants – qui se faisaient baptiser en même temps. Très tôt, donc, dans l’histoire de l’Eglise, la tradition existe de faire baptiser les petits enfants. Toutefois, malgré cette longue tradition du baptême des petits enfants, il ne faut pas perdre de vue que le baptême est, normalement, une démarche d’adulte, une décision libre d’entrer dans la foi et dans la vie de l’Eglise.
Aujourd’hui, certains parents chrétiens préfèrent que leur enfant soit baptisé lorsqu’il aura l’âge pour en décider. Leur responsabilité est alors de témoigner de leur foi devant leur enfant, de la lui faire connaître pour qu’il puisse grandir librement dans la foi et se décider lui-même, en temps voulu, à demander le baptême.
D’autres parents estiment plutôt qu’ils ne doivent pas attendre pour donner à leur enfant le meilleur d’eux-mêmes : leur amour, leurs amis, la participation à tout ce qui les fait vivre. C’est pourquoi ils veulent baptiser leur nouveau-né, le marquer du signe de l’amour de Dieu et l’introduire ainsi dans la communauté chrétienne. Avec le parrain et la marraine, les parents ont aussi la responsabilité de témoigner de leur foi devant leur enfant, de la lui faire connaître pour qu’il puisse grandir lui-même dans la foi et assumer en toute liberté la réalité de son baptême.
Dans les deux cas, la responsabilité des parents est la même : témoigner de la foi, la faire connaître, éveiller à la liberté.
1. Qui baptisait-on généralement pendant les cinq premiers siècles ?
2. Que ne faut-il pas perdre de vue à propos du baptême ?
3. Que préfèrent certains parents ?
4. Qu’estiment d’autres parents ?
5. Quelle responsabilité ont les parents dans les deux cas ?