Chères paroissiennes, chers paroissiens ….

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Chères paroissiennes, chers paroissiens ….

La paroisse continue d’occuper une place importante dans la vie de nombreuses personnes. Elle donne le sentiment d’appartenir à une communauté. Une communauté pour laquelle certains veulent aussi s’investir, comme le prouvent les dizaines de bénévoles que l’on rencontre dans chaque paroisse !

Le curé, un berger.

Qu’est-ce qu’une paroisse ? Avant tout, c’est une communauté de chrétiens. A la tête de cette communauté de croyants, il y a le curé ou le pasteur. Sans lui, il n’y aurait pas de célébrations. Or cela reste la tâche principale d’une paroisse. Cela prend évidemment beaucoup de temps de préparer ces célébrations. En plus des messes habituelles, le curé ou le pasteur doit aussi assurer d’autres célébrations, comme les confirmations, les mariages, les funérailles et les baptêmes. Il participe également à de nombreuses soirées de discussion sur le thème de la foi.

Des bénévoles sur la brèche.

Le curé ou le pasteur ne peut évidemment pas tout faire tout seul. Chaque paroisse dispose d’une équipe qui se réunit pour discuter du fonctionnement de la paroisse. Il y a également des groupes de travail et des associations composés de bénévoles. Ils s’occupent, par exemple, de la liturgie. C’est-à-dire tout ce qui concerne la préparation des célébrations : textes, chorale paroissiale, décoration… Ils se chargent aussi de la catéchèse, les cours de catéchisme pour les enfants, les jeunes et les adultes, des réunions et des soirées de discussion. Ils se consacrent également à la diaconie : ils aident ceux qui sont en marge de la société comme les personnes âgées et les malades et organisent des collectes pour les pauvres des pays du Sud ou du quartier.

Fête à la salle (paroissiale) !

A côté de l’église, il existe un autre lieu de rencontre important dans la paroisse. Nous sommes certainement tous déjà allés dans un centre paroissial ou dans une salle paroissiale ! C’est un lieu ouvert à tous. Un lieu où des gens de tous les horizons se rencontrent pour toutes sortes d’activités. Hobbies, spectacles, soirées bingo, expositions ou fêtes… Les Scouts et le Patro aussi disposent parfois de salles paroissiales pour leurs activités. Parce qu’une bonne paroisse rapproche les gens les uns des autres !

Une véritable fabrique.

Gérer une paroisse coûte cher : il faut entretenir l’église, aménager certains bâtiments, payer les frais de la salle paroissiale, de la catéchèse, des groupes de parole, des soins aux personnes âgées et aux malades et évidemment aussi ceux des célébrations. Il y a dans chaque paroisse une « fabrique d’église » qui gère et entretient les bâtiments. Le bourgmestre et le curé en sont membres tous les deux. En Belgique, les autorités soutiennent fortement les fabriques d’église. L’Etat intervient dans le paiement du salaire des prêtres et des assistants de la paroisse. C’est d’ailleurs le cas pour toutes les religions reconnues du royaume. A côté de cette aide étatique, les collectes et les paiements des célébrations de mariage, des funérailles et des baptêmes sont une autre source de revenus pour les fabriques d’église.

Enfin, une paroisse emprunte son nom au saint patron de l’église du village. Les paroisses sont apparues au IVe siècle. A cette époque, les chrétiens étaient tellement nombreux que les évêques ne s’en sortaient plus tout seuls. Ils ont confié à des prêtres la responsabilité d’un petit territoire : la paroisse. Les évêques, eux, ont été chargés de diriger un diocèse, composé de nombreuses paroisses. Il y a 2000 paroisses en Wallonie et à Bruxelles.

Le plan d’une église.

Le mobilier d’une église

  1. Le tabernacle.
    La traduction de la Bible désigne par ce mot la tente qui abritait, durant le séjour des Hébreux dans le désert, l’Arche d’Alliance, cette dernière servant à transporter les tables de la Loi. Cette tente était dès lors considérée comme la demeure de Yahvé parmi son peuple. Après l’installation en Canaan, elle fut remplacée par le Tempe. Le mot latin « tabernaculum » a été repris par l’Eglise catholique : c’est le tabernacle de nos églises. Le tabernacle est une petite armoire destinée à conserver les hosties consacrées. Il est souvent placé dans le chœur, à proximité de l’autel. Une petite lampe signale la présence d’hosties consacrées dans le tabernacle.
  2. Le crucifix.
    Il représente le Christ en croix et rappelle aux chrétiens qu’ils se réunissent à l’église au nom de Jésus.
  3. L’autel.
    Ce mot vient du latin « altare » dérivé lui-même de « altus », qui signifie élevé (der. Altitude). C’est la table sur laquelle on célèbre la messe. Ce nom évoque l’autel du Temple de Jérusalem sur lequel étaient offerts les sacrifices du culte juif. La messe est en effet pour les membres de l’Eglise l’actualisation du sacrifice du Christ s’offrant lui-même pour le salut des hommes. La messe fut, au début de l’Eglise, célébrée au domicile d’un des premiers chrétiens, sous forme d’un repas (« agapes ») pris autour de tables ordinaires et rappelant la dernière Cène. Par la suite, pendant et après les persécutions, la messe fut volontiers célébrée sur la tombe des martyrs, eux qui avaient courageusement « confessé leur foi » au Christ. C’est de là qu’est venue l’habitude d’édifier des autels en pierre au-dessus des tombeaux des saints. Lorsqu’il n’y avait pas de tombeaux, et jusqu’en 1977, on s’imposa de placer au moins des reliques de saints au centre de la pierre d’autel, au milieu des cinq croix symbolisant les stigmates du Christ. L’autel symbolise le Christ qui, selon l’épître aux Hébreux, est lui-même le véritable autel du nouveau temple. Il fait dès lors l’objet de multiples marques de respect (inclinations, agenouillements, encensements, décoration florale) et est édifié en surélévation dans le chœur.
  4. Le pupitre.
    La Bible est posée dessus. On trouve aussi des pupitres en bois sculpté : les lutrins. On y plaçait les livres de prières et de chants. Parfois, il y a deux pupitres.

Quelques objets du culte.

La patène.

(Du latin « patena » : petit plat) Plat (consacré avec du saint chrême) sur lequel on dépose l’hostie durant la messe. Sa forme est conçue de manière à pouvoir être posée sur le calice.

Le calice.

Coupe contenant le vin consacré en Sang du Christ pendant la messe. Il est souvent en or ou en argent doré comme tout objet en contact avec les espèces consacrées. De nombreux orfèvres en ont fait des œuvres d’art.

Le ciboire.

Vase sacré, en général fermé d’un couvercle, destiné à contenir les hosties consacrées soit pour les conserver dans le tabernacle soit pour les distribuer aux fidèles qui communient.

Quelques habits liturgiques.

L’aube.

(Du latin « alba », dérivé de « albus », blanc) Tunique de toile blanche pourvue de manches étroites et serrée à la taille par un cordon. Elle est portée sous la chasuble pour célébrer la messe.

L’étole.

Bande d’étoffe d’environ 2.60 m de long et 10 à 12 cm de large, habituellement ornée de trois croix. Sa couleur est également appropriée au temps et aux circonstances de la liturgie. L’étole est réservée aux diacres, aux prêtres et aux évêques. Les diacres la portent sur l’épaule gauche en écharpe. Les prêtres et les évêques la portent sur les deux épaules, ses extrémités étant croisées sur la poitrine sous la chasuble lorsque les prêtres sont revêtus de celle-ci.

La chasuble.

C’est une sorte de manteau ample, de la forme de deux demi-cercles juxtaposés retombant sur la poitrine et sur le dos, pourvue d’une ouverture pour le passage de la tête. La chasuble n’a pas de manches. Portée par le prêtre pour la célébration de la messe, sa couleur dépend du temps liturgique ou des circonstances de la célébration.

Les couleurs liturgiques.

Les couleurs ont beaucoup d’importance dans notre vie : pour la décoration des maisons, pour les vêtements, pour créer une ambiance… . La publicité en tient compte : affiches, produits de consommation, emballage cadeaux. Rien d’étonnant à ce que les vêtements et les éléments décoratifs employés dans les célébrations liturgiques n’aient pas échappé à cette habitude. On utilise :

  • le violet pour manifester le deuil et la pénitence,
  • le vert pour les dimanches du temps ordinaire,
  • le blanc pour les fêtes du Seigneur (Noël, Pâques, etc.), de Marie (Assomption, etc.) et des Saints,
  • le rouge pour les fêtes des martyrs, pour le Saint-Esprit et pour quelques autres occasions.