Les phrases

posted in: Projet Enigma | 0

Plan du cours

  • III – La subordination
  • IV – Les différentes types de phrase
  • I – Introduction

    La phrase est un mot ou une suite de mots.

    1. Quand la nuit tombait, les hommes commençaient à allumer les feux./li>

    La phrase est donc un assemblage de mots et/ou groupe de mots organisés grammaticalement et ayant un sens.
    Comment la reconnaît-on ?

    1. A l’écrit : la phrase commence par une majuscule et se termine par un signe de ponctuation.
    2. A l’oral : la phrase se reconnaît par son intonation.

    1. Phrase verbale et non verbale

    1. La phrase est verbale quand elle contient au moins un verbe conjugué. Ex : les joueurs montent sur le terrain.
    2. La phrase est non verbale quand elle ne contient pas de verbe conjugué. Ex. : Attention ! Merci de respecter le silence !
    Clique sur ce lien si tu souhaites étudier la phrase non verbale !

    2. Phrase verbale

    La phrase verbale est construite autour d’un verbe conjugué.

    1. Luc racontait l’événement à ses amis.
    a) La phrase de base

    La phrase de base est constituée d’un groupe nominal sujet et d’un groupe verbal.

    1. Les plans reprenaient les nouveaux lotissements.
    b) La phrase sans complément de verbe
    1. La voiture de mon frère arrive.
    c) La phrase à un complément direct du verbe
    1. La voiture de ma sœur précède la voiture de mon frère.
    d) La phrase à un complément indirect du verbe
    1. Le président s’adresse à son attaché de presse.
    e) La phrase à deux compléments du verbe
    1. Mon père offre un cadeau à ma soeur.
    f) La phrase à verbe copule
    1. L’eau était limpide.
    g) La phrase à verbe impersonnel
    1. Il pleut. Il neige.
    h) La phrase à présentatif
    1. C’est du thé anglais. C’est bien.
    Retour en haut de la page

    II – La phrase complexe

    Une phrase simple ne contient qu’un seul verbe conjugué. On parle alors de proposition indépendante :

    Il arriva dans cette ville immense par l’ancienne entrée.

    Une phrase contenant plusieurs verbes est une phrase complexe :

    Il s’aperçut que la dame, qui avait commencé par lui demander tendrement des nouvelles de son mari, parlait encore plus tendrement à un jeune mage.

    Si une phrase n’a pas de verbe, on parle de phrase nominale ou averbale :
    Chaque partie de la phrase complexe s’appelle une proposition :

    Ensuite on vint poser un mort dans cette ouverture, et on remit la pierre par-dessus.
    Première proposition Deuxième proposition

    Chaque proposition s’organise autour d’un noyau constitué par le verbe.

    Les propositions d’une même phrase peuvent être soit juxtaposées, soit coordonnées, soit subordonnées.

    Retour en haut de la page

    1. La juxtaposition

    Deux propositions sont unies par un simple signe de ponctuation (virgule, point-virgule, deux points). Le lien qui unit ces deux propositions est alors implicite :

    Il passait pour riche, il était pauvre en réalité.

    En d’autres termes, ce n’est pas parce qu’aucun mot ne signifie explicitement le lien logique entre les deux propositions qu’il n’existe pas. On pourrait d’ailleurs facilement le rajouter :

    Il passait pour riche, mais il était pauvre en réalité.

    2. La coordination

    Un mot coordonnant – une conjonction de coordination ou un adverbe – exprime explicitement la relation entre les deux propositions.

    1. Ensuite, on vint poser un mort dans cette ouverture, et on remit la pierre par-dessus.
    2. Ensuite, on vint poser un mort dans cette ouverture, puis on remit la pierre par-dessus.

    a) Les conjonctions de coordination

    mais, ou, et, donc, or, ni, car

    b) Les adverbes

    Les adverbes permettent d’exprimer la relation logique entre deux propositions (ainsi, aussi, en effet, par conséquent, au contraire, d’ailleurs… ). Ils sont très utilisés dans l’argumentation. Ils indiquent également une progression dans le texte (premièrement, d’abord, ensuite, puis, enfin, finalement… ).

    c) L’emploi des conjonctions de coordination

    mais exprime l’opposition : Ce lettré fuyait toujours la foule mais connaissait les hommes.
    ou exprime l’alternative : Montrez-moi patte blanche, ou je n’ouvrirai point.
    et exprime l’addition : Ituriel est un génie de premier rang et il a le département de la haute Asie.
    donc exprime la conséquence : Vous avez vu notre armée, donc vous savez que nos jeunes officiers se battent très bien.
    or introduit un nouvel argument ou une nouvelle idée importants pour la suite du raisonnement ou du récit : Le petit chaperon rouge prit le chemin de la forêt, or le loup y rôdait.
    ni généralement répété exprime l’alternative (c’est l’équivalent négatif de « et ») : Il ne pensait pas qu’il viendrait ni qu’il serait accompagné.
    car exprime la cause, une explication voire une justification : Le repas fini, chacun d’eux s’en alla car pas un ne pouvait souffrir l’autre.

    Retour en haut de la page

    III – La subordination

    Lorsqu’une proposition a une relation de dépendance à une autre proposition, on parle de subordination :

    Il rencontra l’armée persane qui allait combattre l’armée indienne.

    Dans cet exemple, la proposition « qui allait combattre l’armée indienne » est dite proposition subordonnée, car elle est dépendante de la première proposition que l’on appelle proposition principale. En effet, elle ne peut exister toute seule ; on ne peut pas dire « qui allait combattre l’armée indienne » tout seul, sans la première proposition (« Il rencontra l’armée persane »).

    Une proposition subordonnée peut être reliée à la proposition principale soit par un pronom relatif soit par une conjonction de subordination.

    1. Les pronoms relatifs

    Qui, que, quoi, dont, sont les principaux pronoms relatifs. Il faut ajouter à cela les pronoms relatifs composés lequel, laquelle, lesquel(le)s parfois précédés de la préposition de (duquel, desquels) ou à (auquel, auxquel(le)s).

    2. Les conjonctions de subordination

    On trouve essentiellement la conjonction de subordination que ainsi que toutes les conjonctions contenant que (si bien que, bien que, dès que, alors que, tant que, parce que, puisque, pour que, quoique, avant que, après que… ). Les autres conjonctions de subordination sont quand, comme et si.

    3. Faire la différence entre un pronom relatif et une conjonction de subordination

    a) Le pronom relatif

    Le pronom relatif reprend un nom. C’est la raison pour laquelle on le trouve souvent après un nom :

    L’antichambre était remplie de gens qui se plaignaient.

    Le pronom relatif reprend le nom « gens » (que l’on appelle alors l’antécédent).

    b) La conjonction de subordination

    La conjonction de subordination est souvent placé après un verbe :

    Il dit que la guerre est déclarée.

    La proposition subordonnée introduite par une conjonction de subordination est dite complétive, car elle complète le verbe à la manière d’un CDV.

    Parfois la conjonction de subordination exprime une circonstance (de temps, de cause… ) :

    Il était plongé dans ces idées funestes, quand il se présenta à la porte un homme grave.

    La proposition subordonnée introduite par une telle conjonction de subordination est dite circonstancielle (ici de temps) à la manière d’un complément circonstanciel.

    Retour en haut de la page

    IV – Les différentes types de phrase

    Une phrase est une suite ordonnée de mots : elle commence par une majuscule, se termine par un point, a un sens.

    Une proposition est un groupe de mots liés par le sens et comportant un verbe (conjugué à un mode personnel ou non conjugué, aux modes participe ou infinitif).

    Une phrase peut être verbale (contenir un verbe conjugué) ou non verbale (ne pas contenir de verbe conjugué).

    Analyser une phrase, c’est analyser son TYPE, sa FORME, son nombre de propositions et sa VOIX.

    Résumé en image

    La phrase

    Exemples

    1. [Barnabé a mangé des bonbons] et [en a donné à Hortense.
    2. Comme Barnabé a l’air heureux de manger des bonbons !
    3. Ne mange pas de bonbons !
    4. Barnabé a-t-il mangé tous ses bonbons ?
    5. C’est Barnabé qui a mangé tous les bonbons !
    6. Les bonbons, c’est Barnabé qui les a mangés.
    7. Il arrive que Barnabé mange des bonbons.
    Retour en haut de la page

    1. La phrase déclarative.

    Phrase « habituelle », terminée par un point. Elle transmet une information.

    2. La phrase impérative.

    Phrase terminée par un point ou un point d’exclamation. Elle contient un verbe à l’impératif ou un autre moyen grammatical de donner un ordre.

    Une injonction est le fait d’exprimer un souhait, une demande, un ordre (avec la forme affirmative) ou une interdiction (avec la forme négative).
    L’injonction n’apparaît que dans des paroles directes.

    Les phrases impératives sont souvent terminées par un point d’exclamation qui renforce l’injonction avec l’intonation descendante à l’oral.

    Il existe plusieurs façons d’exprimer une injonction.

    a) Phrase impérative construite avec le mode impératif.
    1. Range ta chambre !
    2. Ne marchez pas sur les pelouses !
    3. Faites attention à la marche !

    Le mode impératif permet d’exprimer un ordre ou une interdiction à la deuxième personne du singulier (tu) et aux premières et deuxièmes personnes du pluriel (nous, vous), mais le sujet n’est jamais exprimé.

    Une phrase impérative contenant un verbe à l’impératif se termine toujours par un point d’exclamation.

    b)Phrase impérative construite construite avec le mode subjonctif (derrière un verbe d’ordre + que)
    1. «Il faut que tu finisses tes devoirs !»
    2. «J’exige que tu te taises et que tu m’écoutes !;»
    3. «Qu’ils attendent patiemment avant d’entrer !»

    Le mode subjonctif est utile pour les personnes qui n’existent pas à l’impératif.

    c) Phrase impérative construite avec le mode infinitif
    1. Ne pas marcher sur les pelouses.
    2. Il ne faut pas marcher sur les pelouses.
    3. Interdiction de marcher sur les pelouses !
    4. Sonner avant d’entrer.
    5. Tu dois sonner avant d’entrer.
    6. Obligation de sonner avant d’entrer !

    Le mode infinitif suit souvent un verbe d’ordre ou des mots renforçant l’injonction.

    d) Phrase impérative construite avec le mode indicatif (au futur ou au présent)
    1. Tu rangeras ta chambre et tu feras tes devoirs.
    2. Tu te tais et tu viens ici tout de suite !

    À l’oral, si on emploie le présent, l’injonction est accompagnée d’un ton ferme qui fait comprendre le caractère injonctif de l’emploi de l’indicatif.

    e) Phrase impérative construite avec un nom ou un groupe nominal (phrase nominale)
    1. Stop !
    2. Chut !
    3. La porte !


    Ces phrases nominales injonctives se terminent par un point d’exclamation renforçant l’injonction.

    Retour en haut de la page

    3. La phrase interrogative

    Phrase terminée par un point d’interrogation. Elle pose une question.

    La phrase interrogative se caractérise par son point d’interrogation à l’écrit et l’intonation montante à l’oral.

    La phrase interrogative permet de poser une question sur l’ensemble de la phrase ou un mot dans la phrase.

    Les mots interrogatifs sont tous les mots qui permettent, en plus du point d’interrogation, de fabriquer des questions.

    a) Les questions fermées

    Une question fermée porte sur l’ensemble de la phrase. On ne peut y répondre que par un seul mot (« oui », « non », « si »).

    1. As-tu fait la vaisselle ?
    2. Est-ce que tu es allé faire les courses ?

    Il y a trois façons de fabriquer une question fermée, selon le niveau de langue employé.

    b) Question fermée en langage familier

    En langage familier, donc à l’oral, l’emploi d’un point d’interrogation et l’intonation montante suffisent :

    1. Tu as fait la vaisselle ? (voir : T’as fait la vaisselle ?)
    2. Tu as fait les courses ? (voir T’as fait les courses ?)
    c) Question fermée en langage courant

    En langage courant(à l’oral, parfois à l’écrit), on emploie la tournure « est-ce que… ? »

    1. Est-ce que tu vas bien ?
    2. Est-ce que tu as fait la vaisselle ?
    d)Question fermée en langage soutenu

    En langage soutenu (principalement à l’écrit), on appliquera l’inversion sujet / verbe.

    1. Vas–tu bien ?
    2. As-tu fait la vaisselle ?
    3. Ont-ils acheté des parapluies ?
    4. Range–t–on déjà nos affaires ?
    5. Va-t-elle en vacances ?
    • Si le sujet est un pronom personnel, il faut le relier au verbe par un trait d’union (exemples ci-dessus). On rajoutera un –t– derrière tout pronom non terminé par -t.
    • Si le sujet est un groupe nominal ou un nom propre, il sera répété après le verbe sous la forme d’un pronom personnel sujet.
    1. Cette élève va-t-elle bien ?
    2. Barnabé va-t-il bien ?
    Retour en haut de la page
    e) Les questions ouvertes

    Une question ouverte porte sur un seul élément de la phrase.

    1. Quand viendras-tu ?
    2. Comment s’appelle-t-il ?
    3. Où Barnabé et Hortense iront-ils en vacances ?
    4. Quel livre avez-vous choisi ?

    Les mots interrogatifs qui introduisent les questions ouvertes appartiennent à diverses classes grammaticales.

    f) Les pronoms interrogatifs

    Les pronoms interrogatifs ont les mêmes formes que les pronoms relatifs. On les distingue par la présence d’un point d’interrogation.

    Qui ? Où ? Lequel ? Laquelle ? Lesquelles ? Quoi ?

    g) Les déterminants interrogatifs

    Le déterminant interrogatif « quel ? » s’accore en genre et en nombre avec le nom sur lequel porte la question.

    1. Quelle note as-tu obtenu ?
    2. Quels livres ont-ils acheté ?
    h) Les adverbes interrogatifs.

    Pourquoi ? Comment ? Quand ? Combien ?

    i)Les questions indirectes

    On peut poser des questions de manière indirecte en employant une proposition subordonnée interrogative indirecte (PSII).

    1. Je me demande si Barnabé a réussi son contrôle.
    2. Hortense ne sait pas quand elle retrouvera son chien.

    La PSII apparaît toujours derrière un verbe de question (demander), d’ignorance (ignorer, ne pas savoir…) dont elle est CDV.

    On peut toujours retransformer la PSII en question directe.

    1. Je me demande : « Barnabé a-t-il réussi son contrôle ? »
    2. Hortense se demande : « quand retrouverai-je mon chien ? ».


    Définition :

    • Si la PSII correspond à une question totale, elle est introduite par la conjonction de subordination si (exemple 1).
    • Si la PSII correspond à une question partielle, elle est introduite par un pronom interrogatif, le déterminant interrogatif quel ou un adverbe interrogatif (exemple 2).
    Retour en haut de la page

    4. La phrase négative

    Définition : Phrase qui permet de nier quelque chose. Le plus souvent, la négation est exprimée par « ne…pas » (ou « ne…plus », « ne…que », « ne…jamais »). La négation encadre le verbe.

    5. La phrase exclamative

    Définition : Phrase qui permet d’exprimer ou renforcer un sentiment, une émotion, un souhait en employant le point d’exclamation à l’écrit et une intonation montante à l’oral.

    La phrase de forme exclamative exprime un sentiment : la colère, l’étonnement…

    a) Caractéristiques de la phrase exclamative

    Définition :

    • La phrase exclamative se caractérise par son point d’exclamation et l’intonation descendante à l’oral.
    • La phrase exclamative peut être verbale ou non verbale
      • Phrase exclamative verbale
        • Comme c’est ennuyeux !
      • Phrases exclamatives non verbales
        • A l’aide ! Oh !
      b) Les outils exclamatifs

      Définition :Les « outils exclamatifs » permettent d’exprimer ou de renforcer l’exclamation.

      c) Les déterminants exclamatifs

      Définition : Ils s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils déterminent.

      • Quel beau bébé ! Quelle belle histoire ! Quelle émotion !
      d) Les interjections

      Définition : Elles expriment un sentiment, une émotion ou un bruit.

      • Oh ! Bah ! Allô ! Hein ! Zut!
      e) Les adverbes

      Définition : Ils modifient le sens d’un adjectif ou un autre adverbe.

    Temps et lieu ici, maintenant, là, devant, derrière, autrefois, hier.
    Manière doucement, lentement, prudemment, attentivement, vite.
    Quantité beaucoup, trop, plus, moins, peu, très.

    Exemple : C’est très bien !

    Affirmation et négation oui, non, pas.
    Exclamatifs Comme, combien, que.

    Exemple : Comme tu es beau ! Qu’ils sont sages !

    Retour en haut de la page

    6. La phrase emphatique

    Définition : Phrase qui permet de mettre en relief un élément en le plaçant au début, en le répétant ou en changeant l’ordre habituel.

    7. La phrase impersonnelle

    Définition :Phrase qui contient un verbe à la forme impersonnelle (un verbe conjugué à la troisième personne du singulier, dont le sujet « apparent » est « il »).

    VI – La complexité de la phrase (nombre de propositions)

    1. Qu’est-ce qu’une proposition ?
    1. La phrase simple est formée d’une seule proposition (un seul verbe conjugué) : une proposition indépendante.
    2. La phrase complexe est formée de deux propositions ou plus (deux verbes conjugués ou plus) :
      • des propositions indépendantes coordonnées.
      • des propositions indépendantes juxtaposées.
      • une proposition principale et des propositions subordonnées.


    La phrase simple est formée d’une seule proposition (un seul verbe conjugué) nommée proposition indépendante.

    La phrase complexe est formée de deux propositions ou plus (deux verbes conjugués ou plus). Il y a trois façons de relier les propositions qui forment une phrase complexe.

    2. Résumé en image

    3. Phrase complexe formée par coordination de propositions indépendantes

    Les propositions (indépendantes) sont reliées par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car).

    Barnabé prend son petit déjeuner et Hortense prend sa douche.

    Proposition indépendante

    [lien : coordination]

    Proposition indépendante

    Retour en haut de la page
    4. Phrase complexe formée par juxtaposition de propositions indépendantes

    Les propositions (indépendantes) ne sont pas reliées par des mots, mais par des signes de ponctuation.

    Barnabé prend son petit déjeuner

    , Hortense prend sa douche.

    Proposition indépendante

    [lien : juxtaposition]

    Proposition indépendante

    5. Phrase complexe formée par subordination

    Les propositions (une principale et une subordonnée) sont reliées par des conjonctions de subordination(que, si, quand…).

    Barnabé pense

    qu’Hortense prend son déjeuner.

    Proposition principale

    Proposition subordonnée

    VII – Les voix active et passive

    1. La voix active

    Définition : Le sujet (un pronom, un GN, un nom propre…) réalise l’action exprimée par le verbe et il y a un CDV.

    1. Barnabé mange une orange

    2. La voix passive

    Définition : Le sujet subit l’action exprimée par le verbe. Celui qui réalise l’action, le « complément d’agent », apparaît (lorsqu’il est exprimé) dans un GNP introduit par « par ».

    1. Une orange est mangée par Barnabé.

    a) Caractéristiques et emplois de la voix passive

    Dans la phrase passive, le verbe apparaît au mode participe passé.
    Dans la phrase passive, on emploie toujours l’auxiliaire être, donc le participe passé est toujours accordé dans une phrase passive.
    Seuls les verbes se construisant avec un CDV (les verbes transitifs directs) peuvent être mis à la voix passive.
    La voix passive permet d’effacer celui qui réalise l’action :

    • Parce qu’il n’est pas connu :
      Un tableau a été volé.
    • Parce qu’on ne veut pas le nommer :
      L’accord a été rompu.
    • Pour généraliser (dans les règlements, les lois) :
      Tout élève en retard sera envoyé en permanence.
    Retour en haut de la page
    b) Reconnaître la voix active et la voix passive : démarche à suivre

    Ce n’est pas parce qu’il y a « par » dans une phrase qu’elle est obligatoirement à la voix passive (« par » peut introduire des compléments circonstanciels) : il faut analyser la phrase de manière approfondie pour le déterminer avec certitude !

    1. La tortue mange la salade.
    2. Le chanteur est applaudi par les spectateurs.
    3. Barnabé a découvert la bonne réponse par hasard.
    1. Chercher quelle est l’action (donc quel est le verbe)
      • L’action est manger.
      • L’action est applaudir.
      • L’action est découvrir.
    2. Chercher qui réalise l’action
      • La tortue réalise l’action de manger.
      • Les spectateurs réalisent l’action d’applaudir.
      • Barnabé réalise l’action de découvrir.
    3. Déterminer si celui qui réalise l’action est le sujet grammatical de la phrase
      1. Si celui qui réalise l’action est sujet du verbe, la phrase est à LA VOIX ACTIVE.
      2. Si celui qui réalise l’action n’est pas le sujet du verbe, la phrase est à LA VOIX PASSIVE.
      • La tortue est sujet du verbe manger : la phrase est à la VOIX ACTIVE.
      • Les spectateurs ne sont pas sujet du verbe applaudir : la phrase est à la VOIX PASSIVE.
      • Barnabé est sujet du verbe découvrir : la phrase est à la VOIX ACTIVE.

    Si tu souhaites en savoir plus sur la voix active et passive, clique sur le lien !
    Retour en haut de la page

    1. Exercices sur la juxtaposition

    a) Choisis les phrases qui vont ensemble !
    It appears that this quiz is not set up correctly

    Retour en haut de la page

    2. Exercices sur la coordination

    a)Relie les deux phrases simples au moyen du procédé de la coordination.
    It appears that this quiz is not set up correctly

    Retour en haut de la page
    b) Repère les marqueurs de coordination.
    It appears that this quiz is not set up correctly

    Retour en haut de la page

    3. Exercices sur les différents types de phrase

    Identifie le type de phrase
    It appears that this quiz is not set up correctly
    Retour en haut de la page