L’infinitif et les trois groupes verbaux

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Plan du cours

L’infinitif est l’un des modes de la conjugaison (parmi lesquels on trouve l’indicatif, le subjonctif, l’impératif, etc.). C’est la forme du verbe sans indication de nombre ni de personne.

C’est à l’infinitif que l’on trouve les verbes dans le dictionnaire. Ainsi, si vous cherchez dans le dictionnaire le verbe dans la phrase «Ils allèrent à Paris», il faudra le chercher à l’infinitif (aller).

L’infinitif sert de classement aux trois groupes de la conjugaison (les auxiliaires être et avoir sont exclus de ce classement).

I – Le premier groupe


Le premier groupe rassemble les verbes se terminant en -er, qui sont de beaucoup les plus nombreux (plusieurs milliers), mais pas les plus utiliser : manger, crier, parler, aimer, regarder, etc.

II – Le deuxième groupe

Le deuxième groupe réunit les verbes en -ir, qui ne sont que quelques centaines : finir, réfléchir, nourrir, bâtir, obéir, etc. Quand on les conjugue, on les reconnaît facilement à leur base en -ss- :

Atterrir au présent

j’atterris
tu atterris
il atterrit
nous atterrissons
vous atterrissez
ils atterrissent

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III – Le troisième groupe

Le troisième groupe reprend les verbes qui restent, et qui sont irréguliers. On dit qu’un verbe est irrégulier quand son radical subit de nombreux changements lorsqu’on le conjugue. C’est la raison pour laquelle le verbe aller (bien que se finissant par -er) figure dans ce groupe :

Aller au présent Aller au futur simple
je vais j’irai
tu vas tu iras
il va il ira
nous allons nous irons
vous allez vous irez
ils vont ils iront

Le troisième groupe réunit des verbes en -ir (comme partir, servir mais sans la base en -ss-), en -oir (valoir, devoir) et en -re (lire, faire, prendre).

Les verbes de ce groupe sont un peu plus nombreux que ceux du deuxième, et sont très utilisés, beaucoup plus que ceux du premier.

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IV – L’infinitif a deux temps

Le mode infinitif est constitué de deux temps : le présent (forme simple) et le passé (forme composée).

Présent Passé
aimer avoir aimé
réussir avoir réussi
faire avoir fait
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V – Dites à quel groupe appartient le verbe.

1. « épouser » est un verbe du .


2. « voir » est un verbe du .


3. « ressembler » est un verbe du .


4. « tenir » est un verbe du .


5. « faire » est un verbe du .


6. « pouvoir » est un verbe du .


7. « haïr » est un verbe du .


8. « rendre » est un verbe du .


9. « nettoyer » est un verbe du .


10. «souffrir» est un verbe du .


11. «oser» est un verbe du .


12. «plaindre» est un verbe du .


13. «prier» est un verbe du .


14. «dormir» est un verbe du .


15. «réfléchir» est un verbe du .


16. «aller» est un verbe du .


17. «mettre» est un verbe du .


18. «soupirer» est un verbe du .

19. «vouloir» est un verbe du troisième groupe..

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VI – Donnez l’infinitif des verbes en gras.

1. Il était une fois une Reine qui accoucha d’un fils très laid. →


2. On douta longtemps qu’il ait une forme humaine. →


3. Une Fée assura qu’il aurait beaucoup d’esprit. →


4. Il pourrait aussi donner de l’esprit à la personne qu’il aimerait le mieux. →


5. Tout cela consola un peu la pauvre Reine. →


6. Quand cet enfant commença à parler, il dit mille jolies choses. →


7. J’oubliais de dire qu’il vint au monde avec une petite houppe de cheveux sur la tête. →


8. Ce qui fit qu’on le nomma le prince Riquet à la houppe. →


9. Au bout de sept à huit ans, la Reine d’un royaume voisin accoucha de deux filles. →


10. La première reçut de la Fée la beauté. →


11. Mais cette petite princesse serait aussi stupide qu’elle était belle. →


12. La seconde fille fut extrêmement laide. →


13. La Fée dit : «Elle aura tant d’esprit qu’on ne s’apercevra pas qu’il lui manque la beauté». →


14. «Dieu le veuille», répondit la Reine. →


15. «Je ne puis rien pour elle du côté de l’esprit», lui dit la Fée. →


16. «Je vais lui donner le pouvoir de rendre beau la personne qui lui plaira», ajouta-t-elle. →


17. On ne parlait partout que la beauté de l’aînée, et de l’esprit de la cadette. →


18. Il est vrai aussi que leurs défauts augmentèrent beaucoup avec l’âge. →


19. La cadette enlaidissait à vue d’œil. →


20. L’aînée devenait plus stupide de jour en jour. →


21. Quoique la beauté soit un grand avantage, on préférait la compagnie de la cadette. →


22. L’aînée le remarqua, et elle eût donné toute sa beauté pour avoir la moitié de l’esprit de sa sœur. →


23. Un jour qu’elle s’était retiré dans un bois, elle vit un petit homme fort laid. →

24. C’était le jeune Prince Riquet qui avait quitté le Royaume de son père pour avoir le plaisir de la voir. →