Spiritisme et psychiatrie

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Dès les débuts du spiritisme, les médecins ont alerté de leur côté sur les effets nocifs de la pratique du spiritisme, quant à la santé mentale de nombreux adeptes. Le médium s’effaçant passivement devant la personnalité de l’hypnotiseur et laissant le champ libre à tous les fantasmes de l’inconscient, affaiblit ses défenses et son contrôle volontaire. Jusqu’à en arriver à se dédoubler involontairement, à se dissocier, entrant en transes n’importe où et glissant peu à peu dans le délire. Il lui sera parfois impossible de retrouver se personnalité réelle.

A l’époque de la grande frénésie spirite (en 1855), le quart des 200 aliénés de l’hôpital de Zurich étaient des spirites, et deux cinquièmes de ceux de l’asile de Gand. Car les spectateurs-participants ne sont pas à l’abri de la contagion. Surtout dans l’état de fragilité causé par un grand chagrin.

Non, le spiritisme n’est pas sain. Il est souvent pathologique car il crée parfois des « liens » nécessitant en certains cas une prière de délivrance, nous l’avons vu pour ceux qui s’adonnent régulièrement aux pratiques spirites. Que ceux qui, dans la douleur de la perte d’un être cher, ont été poussés à consulter occasionnellement un médium, restent en Paix et reviennent simplement à celui qui est La Voie et la Vérité.

Mais pourtant, objectent certains, des gens dignes de foi, bons chrétiens de surcroît, affirment être entrés en communication avec nos disparus, et en avoir reçu des messages d’une grande élévation morale… Alors ?

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