La Judée et la Galilée

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En Judée, au sud, la pluie tombe régulièrement d’une année à l’autre. Dans les zones montagneuses, les cultures doivent s’accrocher en terrasse, aux flancs des hauteurs. Le sol est pierreux, le travail est éreintant et le résultat souvent hasardeux, à cause de la sécheresse. C’est entre Jérusalem et la mer que les pluies sont les plus abondantes. D’où une végétation de type méditerranéen avec beaucoup de vergers et d’oliveraies. Mais, bientôt, au-delà des villages les plus à l’est, c’est la steppe, puis le désert. Les maisons paysannes font place aux tentes des bédouins semi-nomades qui cultivent le blé. Puis, au-delà encore, sur quelques kilomètres, des troupeaux de chèvres et de moutons. Une exception : Jéricho, où le climat est plus doux, et sa magnifique palmeraie, dont les dattes sont très appréciées.

La Galilée, au nord, comprend, elle-aussi, une zone montagneuse et difficile d’accès. Dans ce haut pays, on fait paître des troupeaux et on exploite des forêts de chênes et de térébinthes. En basse Galilée, le paysage change. D’innombrables collines et autant de petites plaines et de vallées font de cette région un véritable paradis. Le sol est partout fertile et la pluie toujours suffisante pour se passer d’irrigation. Le climat doux et varié, permet une agriculture très diversifiée. Aussi trouve-t-on dans le pays beaucoup de céréales et de raisins, des olives et des dattes, du lin et toute sorte de fruits. Comme l’eau ne manque nulle part, les agglomérations sont très nombreuses. Certaines sont importantes comme Séphoris, Tachirée, Tibériade. D’autres sont plus modestes : Nazareth, Naïm, Cana. Le lac de Génésareth, très poissonneux, est lui-même cerné de bourgades dont les noms parsèment les évangiles : Bethsaïde, Capharnaüm, Magdala.

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Judée Galilée

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