Contexte historique

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Un historien romain.

Une rumeur disait que l’incendie de Rome (64 ap. J.-C.) avait été provoqué sur ordre de l’empereur Néron. En vain, Néron tenta de faire taire cette rumeur. Il fit désigner et torturer des « coupables ».

« Ainsi, il fit arrêter des hommes qui étaient détestés pour leurs abominations et que le peuple appelait chrétiens. Ce nom leur venait d’un certain Christ qui, sous le règne de l’empereur Tibère fut condamné par le procurateur Ponce Pilate à la peine de mort. Et même réprimée un instant, cette exécrable superstition se débordait de nouveau, non seulement en Judée, où elle avait sa source, mais dans Rome même, où tout ce que le monde enferme d’infamies et d’horreurs afflue et trouve des partisans. On saisit d’abord ceux qui avouaient leur secte. »

Tacite (environ 54-119 ap. J.-C.), historien romain.

1. Quelle rumeur circula après l’incendie de Rome ?

2. Comment Néron tenta de faire taire cette rumeur ?

3. Qui fit-il arrêter ?

Un historien juif.

« A cette époque vécut Jésus, un homme sage, s’il est juste de l’appeler un homme. En effet, c’était quelqu’un qui accomplissait des œuvres merveilleuses, il était le maître de ceux qui aiment la vérité. Il gagna de nombreux Juifs à sa cause, mais aussi de nombreux Grecs, il était le messie. Et lorsqu’à la demande des chefs de notre nation, Pilate le condamna à la crucifixion, ses disciples ne cessèrent de l’aimer. Car le troisième jour, il leur apparut vivant, ainsi que l’avaient prédit les prophètes. Jusqu’aujourd’hui, le groupe des chrétiens existe toujours. Ils portent son nom. »

Falvius Josèphe (environ 37-94 ap. J.-C.), historien juif.

1. Pour quelles raisons Flavius Josèphe considère-t-il Jésus comme un homme sage ?

2. Que se passe-t-il le 3e jour ?

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