A l’époque de Jésus, seule une minorité de la population mène une vie somptueuse. On y trouve le souverain et sa cour, mais aussi l’aristocratie sacerdotale de Jérusalem, les gros négociants, les chefs des collecteurs d’impôts, les gros propriétaires fonciers . Cependant, ce ne sont pas eux qui se trouvent au sommet de la pyramide sociale de la Palestine au temps de Jésus mais bien le gouverneur romain.
La classe moyenne est constituée des artisans, des marchands, de petits fonctionnaires (publicains), de militaires et des prêtres de village. Les petits fermiers, souvent endettés, sont plus proches des pauvres.
Les plus démunis sont les ouvriers et les journaliers , les chômeurs à qui il ne reste souvent que la ressource de mendier ; et, bien sûr, les esclaves. A tous ces gens, il faut ajouter les malades et les infirmes qui vivaient d’aumône.
Ces deux dernières catégories de personnes étaient rejetées de la société car on pensait que leur infirmité était une punition de Dieu. Sans doute avaient-ils commis un péché ! Et si eux ne l’avaient pas commis, c’était certainement l’un de leurs proches qui l’avait sûrement fait !
Chaque classe sociale était cloisonnée : il y avait très peu de personnes qui changeaient de classe sociale. On appartenait à une classe sociale de père en fils.
1. A qui le message de Jésus s’adressait-il ?
2. D’un point de vue social, comment peut-on dès lors considéré les miracles de Jésus ?