La prière
Jésus a prié matin et soir, debout, tourné vers Jérusalem, les mains levées vers le ciel. Dès le matin, les nattes roulées, Jésus reprenait après Joseph, la grande prière juive « Shéma Israël » (Ecoute Israël). Le jour du Sabbat, il allait à la synagogue ou bien, au temps de la Pâque, il partait à Jérusalem. A ce moment, c’était la prière des Psaumes. C’était aussi par des psaumes que se terminait le repas pascal, une fois l’agneau mangé et les coupes bues. Sa prière personnelle était faite d’offrande, d’adoration, de remerciement parce qu’il était en intimité constante avec son Père.
Le Sabbat.
Du vendredi soir au samedi soir, tout travail était défendu, même la cuisson des aliments. Une demi-heure d’avance, un son de trompe annonçait la proximité du repos sabbatique. Les ouvriers quittaient leur champ ou leur échoppe. Les commerçants rentraient leur étalage. Les femmes préparaient les aliments du lendemain afin de n’avoir qu’à les réchauffer. Enfin, elles allumaient la lampe du sabbat. Le samedi matin, le juif qui offrait ainsi à Dieu une part de son activité se rendait à la synagogue pour y participer à l’office religieux. Orientée vers Jérusalem, la synagogue comprend trois nefs : une pour les hommes, une pour les femmes et en haut de la nef centrale, un pupitre avec une estrade. Derrière l’estrade, un rideau. Entre le rideau et le mur, l’armoire ou le coffre contenant les rouleaux des saintes Ecritures. Pas d’autel, pas de statue. Sur l’estrade, devant le pupitre, des sièges où sont assises les personnalités du village. Au signal donné par le « chef » de la synagogue, l’office commence dont un grand moment est la lecture du texte sacré. Chaque verset est lu en hébreu puis aussitôt traduit en araméen par un interprète. Si un Juif connu est de passage, on lui offre de prendre la parole pour un commentaire du passage lu. Ce que fit Jésus lors de son retour à Nazareth.
Les pèlerinages à Jérusalem.
Tout Israélite vivant à proximité de la Ville Sainte était tenu, à partir de 12 ans, d’aller en pèlerinage à Jérusalem lors des principales fêtes de l’année. Les voyages se faisaient en groupes, on campait à la belle étoile. Jérusalem était la ville sainte, la ville « où l’on peut rencontrer Dieu » et son centre était le Temple.
Les sacrifices.
Les sacrifices étaient à la base de la vie religieuse des Juifs.
L’holocauste : Après s’être lavé les mains avec l’eau consacrée, le prêtre imposait les mains à l’animal offert puis le tuait pendant qu’un lévite recueillait le sang dans un bassin. Le prêtre montait alors à l’autel, recevait le sang et le répandait aux quatre coins de l’autel. Ensuite, l’animal dépouillé et découpé était posé sur un feu qu brûlait toujours sur l’autel ; et, peu à peu, l’animal était entièrement consumé.
Le sacrifice de communion : La différence avec l’holocauste est que l’animal n’est pas totalement brûlé. Seules les parties les plus importantes étaient réservées à Dieu. Le reste était mangé par ceux qui avaient offert la victime. On considérait que, Dieu ayant accepté l’offrande de l’animal, on s’unissait à Dieu en mangeant une partie de cette offrande.
Le sacrifice de l’encens : Le prêtre pénétrait dans le « Saint » où se trouvait le chandelier à 7 branches et, à droite, les 12 pains offerts chaque Sabbat. Au centre, l’autel des parfums et, dans le fond, le voile qui séparait le « Saint des Saints » du « Saint ». Le prêtre, qui avait pris sur l’autel des holocaustes de la braise brûlante, la déposait sur l’autel des parfums et y jetait de l’encens. Le sacrifice était achevé.
Quand et comment est organisé le sabbat ?
Le sabbat est le jour consacré à . Du () au () , tout est défendu. Le samedi matin, le Juif se rend à la pour assister à l’office religieux. Un grand moment de l’office est réservé à la lecture du () en puis traduit en . On fait ensuite le commentaire du texte lu.
Pourquoi les pèlerinages à Jérusalem ?
Jérusalem est la ville par excellence car c’est là qu’on peut rencontrer . son centre est le . Tout israélite doit, à partir de 12 ans, aller en à Jérusalem lors des principales de l’année.
Quels étaient les sacrifices ?
Les sacrifices sont à la base de la vie religieuse des Juifs.
L’holocauste : après que le prêtre eut imposé les à l’animal, on tuait ce dernier pour l’offrir à Dieu. Un lévite (un prêtre de second rang) recueillait le de l’animal pour le répandre aux quatre coins de l’. L’animal découpé était ensuite entièrement sur l’autel.
Le sacrifice de communion : ici, seules les parties importantes de l’animal sont et offertes à Dieu. On mangeait le reste pour s’ à Dieu en consommant une partie de l’offrande.
Le sacrifice de l’encens: le prêtre pénétrait dans le . Au centre, l’autel des sur lequel il déposait de la () qu’il avait pris de l’autel des puis il y jetait de l’.