Le bonheur, c’est se construire avec les autres.

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Oser vivre les relations interculturelles

Introduction.

1. Pour toi, qu’est-ce qu’une société multiculturelle ?

2. La Belgique est une société multiculturelle. Cite des indices qui le prouvent.

3. Quelle est la réaction face à une société multiculturelle ? Es-tu plutôt pour, contre ou indifférent.e

4. As-tu déjà entendu parler de l’interculturel ? Si oui, à quel niveau ?

5. Lis attentivement le texte suivant. Quelles caractéristiques humaines y découvres-tu ?

Le bol de soupe

Soudain, l’étranger revient et il dit : « A mon avis, Madame vous êtes bourgeoise, et donc votre cerveau ce n’est que de l’argent, et la solidarité, Madame, c’est quelque chose que vous n’aurez jamais, même pour un bol de soupe. »

La société multiculturelle.

Près de 8% de la population belge est d’une autre nationalité. La présence de nombreux étrangers n’est pas surprenante. Un petit pays aux frontières ouvertes, attaché à la libre circulation des personnes, des biens et des services et dont l’activité économique intense se développe tant au niveau de l’Europe occidentale que sur le plan mondial, se caractérise évidemment par des flux migratoires nombreux et plus largement facilités. La présence dans les régions frontalières de nombreux Hollandais, Allemands, Luxembourgeois et Français en est la preuve. S’y ajoutent les étrangers venus en grand nombre de régions plus éloignées et qui résident en Belgique avec l’intention d’y rester éventuellement. Aussi sont-ils devenus une composante non négligeable de la structure démographique, économique et culturelle du pays.

Les statistiques au regard de la réalité ethnique.

Les statistiques et registres sur lesquels se basent les chiffres officiels ne recensent comme étrangers que les immigrés dont la nationalité est autre que la nationalité belge. Ce nombre est nettement inférieur aux étrangers considérés d’un point de vue ethnique. Grâce aux différentes possibilités de naturalisation mises en place par le législateur au cours de ces dernières années, les étrangers ont pu acquérir plus facilement la nationalité belge.

Historique de l’immigration.

Au début de ce siècle, les étrangers représentaient environ 3% de la population totale. Ils étaient issus à raison de 90% de nos pays voisins. Entre les deux guerres mondiales, ce pourcentage est passé à 4%, principalement en raison des mouvements d’immigration en provenance d’Italie et d’Europe de l’Est.

Depuis 1936, l’immigration n’est plus autorisée que moyennant une double autorisation de travail, accordée à la fois à l’immigrant et à l’employeur. Cette autorisation oblige les immigrants à travailler durant au moins trois ans dans la même branche d’activités. Dès lors, ils résident actuellement encore pour la plupart dans les régions où ils se sont établis à l’origine.

Au cours des années soixante, les autorisations ont été étendues à l’ensemble des secteurs industriels et des activités de service, si bien que l’on a assisté, principalement dans les grandes villes, à l’arrivée de travailleurs espagnols et grecs d’abord, marocains et turcs ensuite.

Les étrangers originaires des pays voisins habitent essentiellement dans les zones frontalières. La fonction internationale de Bruxelles attire un nombre important d’étrangers fortunés d’origines diverses, qui s’établissent principalement dans les beaux quartiers situés à l’est et au sud-est de la ville.

Religion.

La liberté religieuse est garantie par la Constitution belge. L’État reconnaît actuellement six religions (et, depuis 1993, la communauté non-confessionnelle): la religion catholique romaine (qui représente la majorité des croyants) ainsi que les religions protestante, orthodoxe, israélite, anglicane et, depuis 1976, également l’islam. En raison de la vague d’immigration de main d’œuvre étrangère, l’islam est à l’heure actuelle la deuxième religion en ordre d’importance.   http://www.diplomatie.be/fr/belgium/belgiumdetail.asp?TEXTID=1690