Dès qu’on lève le voile sur les causes de la pauvreté ou de l’appauvrissement, on se rend compte qu’à la source, divers phénomènes s’entrecroisent : inégalités sociales, difficultés d’accès à l’éducation et aux autres outils de développement, affaiblissement de la dimension communautaire. Quelques constats s’imposent donc rapidement :
Le problème étant complexe, les explications simples se font rares…
L’enrichissement de certains segments de la population locale ou mondiale se traduit bien souvent par l’appauvrissement d’autres segments…
Et surtout, la pauvreté est un phénomène social, qui appelle des solutions collectives.
Entrevoyez-vous déjà des pistes d’actions pouvant contrer l’appauvrissement, l’isolement ou l’exclusion ? Si oui, lesquelles?
La capacité qu’ont les citoyens d’influencer la société est un des avantages les plus précieux pour la solidarité, dans un pays démocratique. Nous possédons un certain « pouvoir » ou une capacité de changer, de transformer des situations, même si c’est à une très petite échelle. Cette certitude de pouvoir changer des choses est déterminante pour notre action dans la société.
Des gens qui influence leur milieu :
- Julie participe à une marche en faveur des personnes atteintes du sida;
- Simon réunit un groupe de réflexion pour re-dynamiser tel service du quartier;
- François fait la promotion d’un projet de loi pour l’élimination de la pauvreté;
- Marie-Claude et ses amis participent à des activités complémentaires à la Marche mondiale des femmes.
Voilà des exemples, parmi d’autres, de personnes qui influencent de multiples façons notre monde, même à petite échelle.
Retracez un ou deux événements ou situations où vous pensez avoir, comme personne ou comme groupe, influencé votre environnement.
Identifiez des situations dans lesquelles, au contraire, vous croyez ne pas avoir de prise, comme personne ou comme groupe.
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