En l’absence de vaccin, les responsables médicaux et politiques ne peuvent compter que sur la seule information pour tenter d’enrayer la maladie. (Notes : Un vaccin serait en phase expérimentale depuis le début 2013. Mais, n’est-ce pas d’une naïveté scientifique que d’imaginer qu’il s’agisse simplement d’une question de temps avant que l’on puisse « guérir » du SIDA ?). A ce jour, seule la prévention peut se révéler efficace même si cette information n’est pas évidente à donner. En effet, dans nos pays, et à l’exception d’actes médicaux mal contrôlés (transfusions sanguines en France dans les années 1990), le SIDA est surtout une maladie de comportement puisqu’on n’attrape pas le SIDA comme la grippe.
Comment se prémunir ? L’information classique dit ceci :
a. Ne pas se droguer.
b. Utiliser un préservatif lors d’aventures amoureuses.
Nous pouvons ajouter, pour le point b, que le fait de retarder le moment des relations sexuelles, mieux connaître l’autre et dialoguer franchement entre partenaires nous semble plus important que l’utilisation purement technique d’un préservatif. L’Amour n’est pas si facile et pas si accessible que cela. La vie n’est ni un film ni un roman ou même une chanson !
Enfin, un couple stable, fidèle (avec relations sexuelles exclusives) ne court pratiquement aucun risque de contracter la maladie. Ceux d’entre-nous, qui seront amenés par la vie ou par choix à multiplier les partenaires doivent se protéger et ainsi protéger les autres. Ceux-là doivent savoir qu’ils adoptent un comportement à risques et ils auront forcément recours au préservatif, seul agent efficace de protection.
Le SIDA perturbe gravement les occidentaux du 20e et du 21e siècle pour deux raisons :
a. Cette maladie le touche dans ses comportements les plus intimes.
b. L’occidental n’imaginait plus qu’une épidémie puisse encore l’atteindre et que la mort puisse venir le faucher de façon sournoise et invisible.
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