Document 4 : L’action de Jésus.
Au temps de Jésus, les malades étaient nombreux : des boiteux, des aveugles, des sourds-muets, des paralysés, des lépreux. Ils étaient obligés de mendier car ils étaient exclus de la société. La maladie était pour les Juifs le signe d’une faute qu’il fallait expier. Personne n’osait les toucher : la maladie ou la faute pouvait être contagieuse. Il y avait peu de médecins aussi. Ceux-ci avaient parfois une mauvaise réputation. D’habitude les gens se soignaient de façon traditionnelle par massages, compresses, lavage avec de l’eau, imposition des mains. Des guérisseurs essayaient de soulager les malades.
Les contemporains de Jésus pensaient donc que la maladie provenait d’un esprit mauvais qui était entré dans l’homme. « Guérir » signifiait non seulement enlever la maladie, mais aussi chasser cet esprit mauvais qu’on appelait parfois un démon.
Jésus a rencontré beaucoup de malades. Il a eu pitié d’eux. Il les a soignés. Certains ont été guéris et ont remercié Dieu. Jésus n’était pas un guérisseur comme les autres. Il ne se faisait pas payer. Il agissait par bonté pour les malades. En guérissant les personnes malades, il les réinsérait dans la société, il les faisait sortir de la marginalité.
Après la mort et la résurrection de Jésus, les gens qui avaient été guéris se souvenaient de ce qui leur était arrivé. Dans les villages, on continuait à raconter ces guérisons extraordinaires. On commençait aussi à mieux découvrir qui était vraiment Jésus. Après plus de quarante ans, Marc écrit son évangile. Il l’appelle : « La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, Fils de Dieu » (Marc 1, 1). Bien que Marc fut le premier à écrire un évangile dans les années 60, il ne faisait pas partie des douze apôtres. Mais, il a bien connu Pierre dont il transmet l’enseignement. D’après cet évangile, l’action de Jésus commence en Galilée par l’appel des disciples et de nombreuses guérisons. Marc veut montrer que la victoire sur la maladie fait partie de la Bonne Nouvelle. Dans les premières pages de son évangile, Marc raconte plusieurs guérisons : un homme possédé par un esprit mauvais, un lépreux, un paralysé porté par quatre compagnons, un homme à la main desséchée.
Marc 1, 14-3, 12.