Les sectes

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Document 4 : Sectes, la mort au bout de la folie.

Documentaire sur la secte de Jim Jones ( 1 h 40 min )

Documentaire sur la secte de Heaven’s Gate ( 42 min )

Mars 1997, 39 adeptes d’Heavens’s Gate se sont suicidés (alcool et drogues) par groupes. Le rituel a duré plusieurs jours.
Avril 1993, à Waco au Texas (USA), après un siège de 51 jours, le FBI donne l’assaut au ranch des Davidiens dont le gourou est David Korech).
Novembre 1978, au Guyana (Amérique du Sud), suicide collectif (poison) de 913 adeptes de la secte américaine « Temple du peuple » dirigée par Jim Jones.
Septembre et octobre 1994, meurtres ou suicides rituels (?), cinq adeptes de l’Ordre du Temple Solaire sont retrouvés morts dans l’incendie d’une maison à Morin Heights (Québec). Même scénario quelques jours plus à Salvan et Cheiry (Suisse) : 53 morts.
Décembre 1995, suicides ou meurtres collectifs (?) de 16 membres du Temple Solaire dans le Vercors (France).
Mars 1995, attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo (Japon) attribué à la secte Aum (10.000 membres) : 12 morts et 5.500 intoxiqués.
« L’apparition de la comète Hale-Bopp (ndlr : le 22 mars 1997) est le signe d’un recyclage de la Terre. Elle annonce que le moment est venu de se séparer de son enveloppe corporelle… » C’est ainsi que s’exprime Marshall Applewhite, en 1997, le gourou de la secte Heaven’s Gate (La porte du paradis). Il se fait appeler « Do » ou « Le Représentant ».
Le 26 mars 1997, trente-neuf adeptes de la secte sont retrouvés morts, allongés sur leur lit dans une maison de San Diego. Plusieurs avaient leurs passeports sur eux et 5.75 dollars dans la main.
Ex-professeur de musique, Applewhite aurait été profondément marqué par un coma. Très charismatique, il a de la Bible et de l’astronomie sa propre lecture.
Quelle est la raison qui a poussé ses adeptes, âgés de 26 à 72 ans, à accomplir ce geste ? Persuadés que leur démarche resterait incomprise, ces gens se sont expliqués dans un bref mais joyeux message filmé en vidéo avant de mettre fin à leurs jours. Ils expriment, deux par deux, leur joie de rejoindre un « stade ultérieur » et de quitter leur « enveloppe ». Ils insistent : personne ne les oblige à entamer ce « voyage ». Radieux et illuminé, leur leader déclare : « Il n’y a rien à craindre car la planète Terre est sur le point d’être recyclée. La seule chance est de partir avec nous. »
C’est par vagues et de façon très méthodique que les « élèves » se donnent la mort. Un premier groupe s’empoisonne, se drogue et s’asphyxie tandis qu’un second recouvre les corps d’un voile pourpre avant de se suicider à son tour. Enfin, les deux derniers survivants voilent la seconde vague de suicidés avant de suivre la même voie. La cérémonie aurait duré plusieurs jours. Chaque victime était vêtue de noir, munie de ses papiers d’identité et d’un peu d’argent, une valise soigneusement préparée au pied du lit. But du voyage : profiter du passage de la comète Hale-Bopp pour embarquer dans l’ovni qu’elle emmène dans son sillage. « Il apparaît clairement que les adeptes ont mis fin à leurs jours dans l’attente d’un vaisseau spatial. Toutes les preuves suggèrent qu’ils s’attendaient à être transportés dans un autre monde », raconte l’avocat d’une compagnie d’assurances. C’est vers le milieu des années 70 que Marshall Applewhite commence à sévir. Avec Bonnie Trusdale Nettles (surnommée Ti), il crée la secte de « La Porte du Paradis ». Son message : il existe une espèce vivante supérieure à laquelle il appartient, de même que Ti. Des êtres venus d’une autre galaxie les ont chargés d’une mission : devenir des « surhumains ». Pour les rejoindre, les nouveaux adeptes doivent abandonner leurs comportements ordinaires.
Bientôt, des centaines d’Américains, venus de Californie, du Colorado ou de l’Oregon, les rejoignent. Mais dès 1976, le mouvement, poursuivi en justice par un ancien adepte, se fait plus discret. « La Porte du Paradis » refait surface en 1992 et disparaît définitivement en mars 1997, avec le suicide collectif de San Diego.