La violence

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Document 9 : Une violence inacceptable.

En Belgique, et ailleurs en Europe, les actes de violence sont parfois nombreux à la sortie des écoles, dans les cours et même dans les classes. Une étude réalisée dans notre pays, auprès d’élèves de l’enseignement secondaire, fait le point sur la question.
La violence a-t-elle véritablement envahi l’école ? Dans quelle mesure ? Ne peut-on plus se sentir en sécurité dans l’enceinte d’un bâtiment scolaire ? Cela faisait longtemps que l’on se posait ces questions sans pouvoir y répondre car, jusqu’à présent, on ne parlait que des cas suffisamment graves pour mériter un article dans les journaux. Mais, aucune enquête n’envisageait le sujet de manière générale. Pire, l’enseignement n’était plus considéré comme un métier à risque puisqu’il n’existait pas d’étude vraiment sérieuse sur la violence quotidienne au sein de l’école. C’est désormais chose faite, du moins concernant l’enseignement secondaire.
Question : Depuis 6 mois, as-tu été victime à une ou plusieurs reprises …
De moqueries ? 55.9%
De rumeurs ? 34.7%
De coups ? 26.1%
De vols ? 25.2%
De déprédations de ton matériel ? 20.2%
D’intimidations, de menaces verbales ? 20.1%
De propositions relatives à la drogue ? 17%
D’insultes racistes ? 16.7%
De racket ? 4.8%
De menaces avec un objet usuel ou une arme ? 3.4%
Quelques constats :
1. La violence à l’école est loin d’être généralisée. De plus, elle reste très souvent peu grave.
2. Ce sont les élèves qui sont les principales victimes de violences et non les professeurs. En effet, en six mois, les vols ont concerné 25.8% des élèves mais seulement 7.6% des enseignants. Par ailleurs, les actes d’intimidation (menaces, insultes,…) ont visé 20.1% des premiers et 12.3% des seconds.
3. Les faits les plus nombreux sont aussi les moins graves. Il s’agit essentiellement de moqueries, de méchantes rumeurs, d’insultes… Le racket ne concernerait « que » un élève sur vingt.
4. Les insultes racistes, les menaces verbales, les coups… contribuent à créer un climat d’insécurité. Mais, cette impression ne correspond pas forcément à la réalité des faits, à l’intérieur de l’école. Généralement, les élèves qui se plaignent de ce sentiment d’insécurité se sentent aussi souvent exclus : par leurs copains, leurs profs ou leur famille.