La mort : vivre et mourir

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Document 17 : Les religions et les groupes sociaux : une aide pour appréhender la mort et faire son deuil.

Pour pouvoir faire face à ces situations où la mort est prouvée ou supposée, l’être humain a besoin de rites, religieux ou sociaux, afin de pouvoir entamer son deuil, surtout en l’absence de corps du défunt.
La première étape est l’annonce du décès aux proches de la victime. Dans les cas de disparitions dans les situations de conflits armés, de catastrophes naturelles ou accidentelles, il est souvent difficile pour la famille d’accepter la nouvelle de la mort sans voir le corps. Ainsi, le processus de deuil ne peut pas se déclencher immédiatement. Comment l’engager quand la mort est certifiée mais la dépouille disparue.
Du point de vue des religions, l’absence de cadavre entraîne des rites différents selon les religions. Mais, tous à travers le monde ont pour but l’accomplissement du deuil. La mort n’est pas une fin en soi, elle n’est qu’un passage ou une métamorphose. Les rites funéraires s’adressent à la fois aux morts et aux vivants. Aux premiers afin que l’âme accomplisse son chemin ou sa transformation. Aux seconds pour leur offrir un moyen de dire au revoir au disparu, se remémorer les souvenirs communs. Cela prépare les proches à continuer à vivre sans le défunt. D’un point de vue social, tous les rites qui encadrent et facilitent par conséquent le deuil resserrent les liens entre les vivants. La communauté (comprendre ici familles, croyants, proches) réaffirme ses liens, son identité, sa solidarité, ses principes.