Vivre, mourir, revivre

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Document 18 : Déclarés par erreur cliniquement morts, ils racontent…

Au paroxysme de la détresse physique, le mourant voit l’équipe de réanimation s’activer. Puis, il entend le médecin prononcer son verdict. Le voilà mort. « Il commence alors à percevoir un bruit désagréable, comme un fort timbre de sonnerie ou un bourdonnement ; et, dans le même temps, il se sent emporté avec une grande rapidité à travers un obscur et long tunnel. Après quoi, il se retrouve soudain hors de son corps physique, sans quitter toutefois son environnement immédiat. Il aperçoit son propre corps à distance, comme un spectateur. Il observe de ce point de vue privilégié les tentatives de réanimation dont son corps fait l’objet. Il se trouve dans un état de forte tension émotionnelle. Au bout de quelques instants, il se reprend et s’accoutume peu à peu à l’étrangeté de sa nouvelle condition. Il s’aperçoit qu’il continue à posséder un « corps », mais ce corps est d’une nature particulière et jouit de facultés très différentes de celles dont faisait preuve la dépouille qu’il vient d’abandonner. Bientôt, d’autres événements se produisent : d’autres être s’avancent à sa rencontre, paraissant vouloir lui venir en aide. Il entrevoit les « esprits » des parents et amis décédés avant lui. Et, soudain, une entité spirituelle, d’une espèce inconnue, un esprit de chaude tendresse, tout vibrant d’amour, un être de lumière se montre à lui. Cet « être » fait surgir en lui une interrogation, qui n’est pas verbalement prononcée, et qui le porte à effectuer le bilan de sa vie passée. L’entité le seconde dans cette tâche en lui procurant une vision panoramique instantanée de tous les événements qui ont marqué son destin. Le moment vient ensuite où le défunt semble rencontrer une barrière ou une frontière symbolisant l’ultime limite entre la vie terrestre et la vie à venir. Mais, il constate alors qu’il lui faut revenir en arrière, que le temps de mourir n’est pas encore venu pour lui. A cet instant, il résiste, il est désormais subjugué par le flux des événements de l’après-vie et ne souhaite pas ce retour. Il est envahi d’intenses sentiments de joie, d’amour et de paix. En dépit de quoi, il se retrouve uni à son corps physique : il renaît à la vie. »

L’activité du cerveau serait en fait à la base de ce genre d’hallucinations. De même, ce serait le flux nerveux qui provoquerait les sentiments et les sensations ressenties par le malade (tunnel lumineux, bruits, etc.).