Dire oui au bien et non au mal

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Document 2 : La complexité des choix.

L’homme qui a conscience de ses valeurs et de ses capacités, de ses possibilités d’échecs et de reculs, est, en réalité, amené à un choix, à une option qui sera fondamentale : « Comment vais-je vivre ? Quelle signification donner à mon existence ? »
Cette question ne se pose pas habituellement dans ces termes, mais à l’occasion d’un choix de vie plus important que les autres. Pratiquement, on se rend compte qu’il y a plusieurs choix successifs qui s’étalent sur l’adolescence et qui aboutissent à l’option fondamentale susceptible d’engager la personne pour longtemps.
Cette option est une résolution pratique par laquelle on s’engage, on se décide à vivre d’une certaine façon. C’est personnel, bien sûr, mais en même temps, cette résolution tient compte de tout ce qui a exercé une influence sur la vie de l’enfant et de l’adolescent. Par exemple, celui-ci refusera telle vie qu’il estime médiocre et souhaitera quelque chose de plus exaltant. Tel autre voudra se lancer dans la vie parce qu’il a perçu chez ses parents une tension qu’il voudra vivre à son tour.
On n’est pas entraîné, obligé, acculé à prendre une option fondamentale malgré soi. Il s ‘agit d’un choix libre qui dépend de la qualité de la vie antérieure au choix : « La vie dépend souvent de quelques oui et de quelques non prononcés entre 15 ou 20 ans car le chemin qui mène en enfer et plus facile que celui qui mène au paradis. »
Si, au contraire, sous prétexte d’indépendance ou que le pauvre petit n’ait pas de « complexe de frustration », les éducateurs laissent le jeune à ses caprices, lui tolèrent tout, ne lui interdisent rien, satisfont ses moindres désirs, ils ne lui donnent pas l’occasion de se dépasser, de s’entraîner, d’exercer sa volonté dans les mille détails de l’existence. Si le jeune ne se heurte pas à des difficultés, il n’arrivera que bien tard à résoudre lui-même ses difficultés.