La soumission à l’autorité

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Document 18 : Quelques conclusions avant de poursuivre.

  1. La distinction entre obéissance et désobéissance n’est pas si claire que ça. Quand on obéit à un ordre donné, on désobéi parfois à son propre désir.
  2. Les conséquences de l’obéissance comme de la désobéissance peuvent être positives ou négatives. Par exemple, elles peuvent nous nuire ou nuire aux autres, provoquer un malaise, un sentiment de culpabilité ou une joie et un plaisir de vivre.
  3. Depuis notre enfance, on nous inculque l’obéissance et la soumission. Bien que ce soit nécessaire d’être soumis pour vivre en société, de ne pas dépendre tout le temps de ses envies, l’obéissance, poussée à l’excès, peut faire de nous des personnes irresponsables, ayant peur de toute forme d’autonomie, d’initiative, et ayant toujours besoin de s’appuyer sur une autorité supérieure pouvant nous conduire jusqu’à provoquer la mort d’autrui ou même la nôtre lorsque le stresse engendré par l’obéissance se retourne contre nous. Dans ce sens, l’obéissance n’est pas une vertu.
  4. Notre manière de penser Dieu dépend de notre vécu personnel. Cette image de Dieu qui voit tout, qui sait tout, qui nous juge, nous récompense et nous punit vient de notre enfance. Elle est très liée à la manière dont on percevait nos parents. De plus, souvent, nos parents nous parlaient de ce Dieu pour renforcer leur autorité en nous faisant peur (ex. le petit Jésus te punira). Aujourd’hui, nous voyons plutôt Dieu comme un confident qui nous comprend et nous écoute. Cette image ne viendrait-elle pas de ce que nous vivons aujourd’hui, c’est-à-dire de notre désir d’être compris et de notre difficulté à trouver cette compréhension chez nos parents ?
  5. Ces conclusions sont à problématiser. Elles doivent être formulées sous forme d’interpellation.