La soumission à l’autorité

posted in: Religion 4ème | 0

Document 5 : Rôle néfaste de la loi

En faisant violence à notre individualité, en nous rappelant qu’il y a aussi la présence des autres dans l’univers et que nous ne sommes pas seuls finalement, la loi nous invite à nous ouvrir à l’univers de la relation. La loi fonde et permet la vie sociale comme nous l’avons vu précédemment. Elle permet des rapports de fraternité, de justice et de respect entre les hommes. Malheureusement, cela ne nous est pas donné d’emblée. C’est pour raison et afin d’éviter l’anarchie totale où la force et la violence l’emportent, il faut nécessairement des lois. La loi est donc un moyen, une médiation pour apaiser les conflits. Elle permet de dire quels sont les droits et les devoirs de chacun. Le but de la loi, c’est finalement, même si on pense le contraire, le bonheur et l’épanouissement de tous collectivement et de chacun pris individuellement au sein de la société. Mais, il se peut que la loi se pervertisse. Elle dont le but est d’empêcher la mort, il se peut qu’elle arrive à empêcher la vie. Elle devient la loi d’un seul (totalitarisme ou dictature) ou d’une minorité autoritaire (quartel, mafia). Le rôle de la loi n’est plus alors de défendre la vie et le bien de tous, mais de protéger les privilèges et d’assouvir la mégalomanie des « chefs ». Voici, par exemple, la loi du 14 juillet 1933 adoptée par l’Allemagne nazi sous la dictature d’Hitler.

Toute personne atteinte d’une maladie héréditaire peut être rendue inféconde si l’expérience recueillie par la science médicale permet de prévoir selon toute vraisemblance que sa postérité doit hériter de graves anomalies physiques ou morales. Est atteint, au sens de la présente loi, d’une affection héréditaire quiconque présente une des maladies suivantes : 1° débilité intellectuelle ; congénitale ; 2° schizophrénie; 3° paranoïa; 4° épilepsie; 5° danse de Saint Guy; 6° cécité;7° surdité ; 8° malformation physique grave. On peut de plus rendre infécond tout sujet atteint d’alcoolisme grave. La stérilisation peut être demandée par celui qui est atteint d’une maladie héréditaire ou, s’il est mineur, par représentant légal. Elle peut aussi être réclamée par le médecin officiel. La décision du Tribunal Supérieur de la santé est définitive et impérative et doit être exécutée même contre la volonté du sujet.