Introduction.
Obéir, désobéir… des mots qui dérangent, qui nous rappellent notre enfance, nos parents, l’école ; des mots à double sens, sens de vie ou de mort pour nous et pour les autres.
Obéir à quelque chose n’est-ce pas désobéir à autre chose ? Désobéir à quelqu’un n’est-ce pas obéir à quelque chose de vital pour nous, pour notre besoin de vivre, nos amours, notre idéal ?
Dès lors, comment faire nos choix pour qu’ils deviennent source de libération pour nous et pour les autres ?
La liberté n’est-elle une forme de désobéissance, un acte d’insoumission ? La liberté commence-t-elle par l’insoumission ?
Comment allons-nous rompre les amarres des peurs, des soumissions, des replis sur nous-mêmes pour commencer à devenir des femmes et des hommes libres ?
Notre manière de penser Dieu dépendrait-elle de notre vécu personnel ?
Cette image de Dieu qui voit tout, sait tout, nous juge, nous récompense et nous punit, que nous avons abandonné, ne viendrait-elle pas de notre enfance ? De la manière dont nous percevions nos parents ?
N’utilisaient-ils pas souvent ce Dieu pour renforcer leur autorité ?
Aujourd’hui, nous pensons Dieu comme un confident, un ami qui nous écoute. Mais, cette image ne viendrait-elle pas de ce que nous vivons maintenant, de notre désir d’être écouté, compris et de notre difficulté à trouver cette compréhension chez nos parents ?